Chez Cultures Caves s’unissent les deux passions de sa propriétaire : la littérature et le vin…
Le vin, c’est votre premier métier ?
GH : Pas vraiment ! En fait c’est ma « troisième carrière », probablement la dernière, et aussi la meilleure. Je suis ingénieure de formation, j’ai été cheffe de service chez un opérateur téléphonique, puis j’ai fait de la R&D.
A priori rien à voir avec le vin…
GH : Effectivement ! En fait, quand je suis arrivée en France il y a 16 ans, je suis « entrée » peu à peu dans le vin, au gré de dégustations, de salons, c’est devenu mon hobby en quelque sorte. Puis j’ai eu l’opportunité de changer, et j’avais l’envie de faire quelque chose de plus humain, de plus convivial, de plus agréable… C’était vraiment le contact humain que je recherchais en devenant caviste, et je n’ai pas été déçue.
C’est ce qui vous plaît le plus dans votre nouvelle carrière ?
GH : Tout à fait. Le contact avec les clients, mais aussi avec les vignerons. Et puis il y a aussi les goûts : j’ai toujours aimé manger et boire, ce métier répondait donc à beaucoup de mes critères !
Comment vous êtes-vous formée ?
GH : J’ai fait des stages et des formations chez des vignerons, puis dans 2 caves, une dans le 17ème, l’autre dans le 18ème. Ça m’a plu dès le début, je souriais beaucoup plus au quotidien, ça a confirmé ma volonté d’ouvrir ma propre cave. J’avais quelques doutes sur ma capacité à être une bonne vendeuse : je ne suis pas une bonne commerciale, sauf lorsque j’aime un produit, et ces deux expériences m’ont permis de m’en rendre compte.
Quel est le concept de Cultures Caves ?
GH : Je voulais réunir mes deux passions : la littérature et le vin, d’où le nom, « Cultures Caves ». Je cherchais un espace assez large pour accueillir les gens, dans l’idée d’organiser des soirées littéraires. Elles ont d’ailleurs lieu deux fois par mois, avec un cercle littéraire dont je faisais partie avant l’ouverture de la cave. On était une vingtaine à la base, et maintenant un peu plus avec le vin ! Le cercle est exclusivement anglophone, mais je compte en lancer un deuxième, francophone.
J’aime lire, j’aime le vin, je ne sais pas écrire, je ne sais pas faire de vin, mais j’aime bien parler des deux, et ça correspond totalement au concept de cave littéraire, que j’ai réussi à mettre en place ici.
« Je vends tous les vins qui me plaisent produits par des vignerons que j’ai rencontré »
En quoi consistent ces soirées littéraires ?
GH : On se réunit pour parler d’un livre, lu en principe par tous. Le groupe est très démocratique, aussi à la fin de chaque soirée on vote pour savoir quel livre nous aborderons à la prochaine réunion, parmi un panel de 5 ouvrages.
C’est une sorte de débat autour du livre, ni pédagogique ni philosophique, c’est vraiment de l’expression libre. On n’a pas besoin d’avoir de formation spécifique ou de prérequis, tous les passionnés sont conviés ! On traite souvent de livres qui divisent, et c’est dans ces cas-là que les soirées sont les plus intéressantes.
Revenons-en aux vins : que vendez-vous ?
GH : De tout ! Tous les vins qui me plaisent, produits par des vignerons que j’ai rencontrés et qui m’ont fait goûter leurs créations. Et c’est très important, car connaître le vigneron derrière la bouteille permet de la présenter beaucoup plus facilement.
Et côté spiritueux ?
GH : De tout ! Je les ai évidemment tous goûtés, en ce moment je mets à l’honneur les produits de la marque « fair », issus du commerce équitable : ils font du whisky, du rhum, des liqueurs, c’est très bon !
« Il existe un vin pour chaque personne »
Vous avez un « vin du moment » ?
GH : Quand quelqu’un entre dans ma boutique, je commence par lui demander ce qu’il cherche. Et les réponses sont très différentes. Je n’ai pas de « vin du moment », je dirais plutôt qu’il en existe un pour chaque personne.
Pour vous rendre chez Cultures Caves, c’est par ici
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